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    Parution

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         recueil disponible : jfdussottier@gmail.com 

     

     

    Préface

          Ce nouvel ouvrage de poésie que nous offre Jacques-François Dussottier en séduira plus d’un !

     

         Avec une extrême discrétion qui rend plus forte encore la sensualité amoureuse de son chant, le Poète confie à la Femme ses sentiments les plus profonds, ses désirs les plus sourds.  Il exalte avec beaucoup de pudeur cette part de lui-même qu’il ne saurait exprimer avec autant de force et de vigueur s’il devait la dévoiler au grand jour blafard de notre monde profane.

         Car ici, nous ne sommes plus dans l’existence quotidienne  : Jacques-François Dussottier nous fait franchir la trame, ce voile fin qui nous sépare de la vraie vie et il nous entraîne sur les degrés de l’amour sublimé, vers les Hauts-Lieux où souffle l’Esprit, nous permettant d’entrevoir, ne fût-ce qu’un bref instant, cette Lumière où tout n’est que pur amour.

         Voilà les réflexions qui me sont venues à l’esprit aussitôt après avoir refermé le recueil : un ressenti qui se prolonge en moi comme un frisson de bien-être.

         Plus qu’un recueil de poésie amoureuse,  un bréviaire d’amour.

                                                            Vital Heurtebize

    Lauréat de l’Académie française

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    Jacques-François Dussottier : « Ô Femme. » éditions les Poètes français 2012 (couverture quadri - 67 pages.)

     « Ô Femme » ! L’auteur Jacques-François Dussottier n’en est pas à son coup d’essai, déjà il nous a érigé des temples, des autels lumineux et précieux en hommage à la «  Femme » portant haut son verbe comme un sacrifice à la gloire de l’Amour, quête permanente autant qu’utopie de l’homme.

     « POESIE !

       Sous mes doigts, tu deviens femme,

       La chair de mon texte… »

     Car entre le rêve et le réel la barrière est bien fragile, parfois imperceptible et vulnérable. 

    Simple, incisif, incontournable, bref, concis, le titre «  Ô Femme » est des plus évocateurs, il nous révèle déjà l’essentiel et nous en restitue les intimes saveurs.

    C’est avant tout un vent de liberté qui souffle entre les pages de ce recueil.

    L’auteur y laisse courir sa plume au fil de l’esprit, au rythme du ressenti, aux pulsions du cœur et de sa sensibilité intuitive.

     « J’écris pour les femmes à perte d’encre… »

     Le poète ici se livre entièrement, pas de fausses pudeurs, les mots sont dits avec justesse, simplicité, les sentiments y sont évoqués, la femme cette éternelle première, déifiée !

    Oser se confier à la page blanche, lui susurrer les pensées nuancées de l’intime, c’est déjà dispenser de l’amour.

     « Ma Muse, je n’irai pas cette nuit

       Rêver dans les étoiles

       Car je t’attends dans mon poème. »

     Sans doute est-ce dans la solitude et la délivrance que l’homme transpose ses plus beaux poèmes d’amour. Mystérieuse métaphore, singulière parabole !

    Il est parfois nécessaire de monter sur le pont de la mémoire et de repartir en pèlerinage visiter les stèles de ses amours, filles des îles lointaines.

    Jacques-François Dussottier compose ses poèmes d’amour comme une gerbe florale aux mille couleurs imagées.

    Si nous nous laissons aller à notre imaginaire, il se peut que nous puissions y subtiliser quelques effluves charnels.

     «…/…ventre de braise fougueuse,

    faille de fauve moiteur

    ton odeur m’enlace en des arômes fous. »

     Par la subjectivité de la beauté il fait de nous des mendiants de l’amour, de pèlerins assoiffés de tendresse.

    Naturellement il joue avec de remarquables parades au féminin, il caresse l’intimité du souvenir que l’on voudrait conserver dans l’herbier de nos amours.

    Le poète se risque au surpassement, il tente une transgression et transfiguration des lois de l’amour.

    Oui, en effet l’amour peut devenir un fabuleux voyage, mais également une terrifiante expédition, oscillant de l’exaltation incontrôlée à la désespérance la plus déchirante.  

     « J’irai rejoindre une autre déchirure

       Car j’ai rendez-vous avec le reste de ma vie. »

     La Femme, celle que le poète imagine, celle qu’il idéalise mais qui jamais ne viendra ou ne saura combler les vides de nos nuits, demeure éternellement le symbole d’un mythe inaccessible.

    Il y a dans ce culte de l’Amour composé patiemment mot après mot, une forme de sacralisation, un sentiment d’éternité et de sublime fragilité.

     Michel Bénard

    lauréat de l'Académie française

    chevalier des Arts et Lettres

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                Jacques-François Dussottier, Ô Femme, Poésie ; Éditions les Poètes français, Paris 2012 ; illustration de couverture, Hélianthe ; 67 pages ; 15 euros

                             Tandis que le préfacier de ce nouveau recueil de poésie, de prose poétique, (proésie), Vital Heurtebize, lui-même poète et président de la société des poètes français avance qu'ici : « (…) le poète confie à la femme ses sentiments les plus profonds, ses désirs les plus sourds (…) », et qu'un second poète, Michel Bénard, dans une récente recension de ce même recueil écrit pour sa part que : « (…) par la subjectivité de la beauté, le poète fait de nous des mendiants de l’amour, des pèlerins assoiffés de tendresse », le désir de partage d'une déclinaison de lecture de ce même recueil, par un troisième poète émane à cet endroit et tout naturellement d'un poste d'observation subtilement différencié, car féminin.

                             Ainsi de ce corpus poétique, hymne à la Femme, concerto pour Femme, (ce dernier mot toujours nanti d'une majuscule), égrainé de notes – allegro ma non tanto, s'élèvent comme des accents chaloupés de danses andalouses et africaines, posées sur les ailes traversières de la ferveur amoureuse, sans cesse renouvellée à l'aube du désir, aux feux de [la] tendresse du poète[1] ; dans l'offrande de la pudeur [2] ; vers l'ombre voilée de [sa] ferveur cachée[3].

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     [1]    Ô Femme p. 11

        Captivance  p. 18

        Infiniment sentimental p. 20

     

     

    Que ce désir, ce goût de l'autre,en sa différence affichée et acceptée : Ô toi ma sauvageonne rebelle ; Femme nue, Femme noire, se révèle être  –  celui d'un Pygmalion : Ma citadelle conquise ; Sous mes doigts, tu deviens femme, ainsi que l'écrit le poète, personnifiant ici le genre de la Poésie, (ce dernier mot portant aussi une déférente majuscule),  devenue Muse : Nous sommes amants du texte / Dans un plaisir d'écriture / Et de respiration, – ou bien encore, appétence d'un partenaire en quête d'altérité, lorsqu'[il] cherche des tendresses complices ; en quête de liberté, d'équilibre, consentis dans des échanges sains et naturels, – ou bien enfin qu'il s'agisse de la marque d'un désir à hauteur d'homme, qui au fil du temps a, avec sagesse conscientisé l'injonction socratique : « connais-toi toi-même» en ses aspects réflexifs englobant : dialectique, maïeutique et ironie ; redessinant ainsi les contours relatifs et les limites de tout agir de l'être, au monde du vivant et des choses, – le poète n'en demeure pas moins ce : blessé d'amour ; sable qui [t'] espère sur la grève ; glaneur d'étoiles ; voleur d'éphémère ; voleur de peau, comme Rimbaud fut et demeure ce « voleur de feu » ; nu dans [son] innocence d'homme aspirant toutefois : à partir avant que le désir ne meure, en une ultime exhortation, ainsi formulée par le poète : Femmes naufrageuses / aux amours virtuoses, / Quittez mes nuits afin que je me repose, alors qu'il pose encore ces mots humbles (lucides ?) : L'amour est pour moi un appel / Mais l'homme n'est que trace / Dans l'amour d'une femme.

     

                            Véhiculé par le souvenir vibratoire des femmes rencontrées dès l'enfance, convoquées par le poète, et ci après, citées de manière non exhaustive : –  de la belle écolière / Dont je ne me souviens plus le prénom / Dans mes bras tu fus la première / De mon adolescence, le joli démon, – à la passante des miroirs, puis, – de cette autre femme qui n'aura fait que passer dans ma vie ; Ô toi, femme de mes insomnies, – à ces jeunes filles à l'allure gracile / au printemps de mon adolescence / Vos regards troublants à l'ombre de vos cils / Mettaient mon coeur en effervescence , – le trouble frémissant, à cet endroit redoublé par la lecture antérieure de l'ouvrage, À l'ombre des jeunes filles en fleur de Marcel Proust, se fait l'écho d'un partage littéraire d'une sensualité sublimée, habilement soulignée, telle qu'en ces poèmes écrits à la manière de... Clément Marot ou de Pierre de Ronsard.

     __________________________

        Écrire p. 15

        Hommage p. 52 

        Femme noire p. 41 

        Hommage  p. 52

        Fantasme ! p. 12

        Ma muse  p. 17

        Infiniment sentimental p. 20

        La citation complète proposée par Socrate à ses étudiants s'achève par … et tu connaîtras les dieux et l'univers, tandis qu'à la même époque, Bouddha transmet la sagesse et la méthode pour parvenir à cette connaissance, obtenue de son éveil

        L'homme de sable p. 30 

      À tout vent p. 35

      Regard  p. 13 

      Écrire p. 15

      Éréthisme p. 40

      Blessé d'amour p. 45

      Ma belle écolière  p. 33

      Infiniment sentimental p. 20

      Cette autre femme... p. 51

      Au jardin du Luxembourg p. 22

      Ballade à une damoiselle p. 44

      Les baisers p. 46

     

     

    La Femme, sous l'impulsion créatrice et amoureuse du poète, est ainsi comparée, – en une exquise déclinaison, tantôt florale, tantôt astrale, en frange de spiritualité, mais jamais déifiée (inaccessibilité) ou chosifiée (maltraitance), et en des termes propres au registre ancestral de la poésie aux acceptions fluctuantes, aux : blé ; soleil ; bleuet ; coquelicot ; pomme (déchargée de son péché originel)... cependant que le désir le plus pressant, le plus fantasmé, se voit paré ici de : lingeries fines et de tendres jarretelles, tels des vecteurs majeurs de la possibilité de renaissance d'un souffle prométhéen sur les braises d'un feu à raviver, et utiles à faire lever le ferment festif de tous les sens ; fête des amoureux ; Saint Valentin perpétuelle, évoquée aussi dans ce recueil, en un geste élargi, comme un salut, une reconnaissance au présent de tous les présents, en communion extrême avec les Amants de Vérone.

                             En simples mortels aux semelles de vent que nous sommes, partageons enfin l'expérience du poète, dont nous citons ces derniers vers d'une émouvante beauté, humaine, trop humaine :

                             Le coeur au bord des larmes

                            Je vis en toi bien qu'arraché.

                            Mon être hurle à s'en déchirer

                            Et mon âme gèle de mourir.

                             J'écris pour les femmes à perte d'encre

                            Mes amantes aux saisons renaissantes

                            Je resterai à tout jamais

                            Infiniment sentimental

                             Je t'aime, t'espère et te nomme

                            Toi ô Femme !

                             Et la Parole est Femme au terme de mon poème[7]

     

                            Au terme de la lecture savoureuse de ce recueil, méditative ou songeuse, toute femme aura sans doute de la peine à ne pas succomber à cet appel : déferlement de feu en offrande lancé par le poète, Jacques-François Dussottier, ravivant en elle, un désir assoupi sous la ronde des jours et des lunes moroses ; invitation généreuse à jouir de l'ensemble des inclinations naturelles, mutuelles, destinées à cultiver des plaisirs pluriels et janusiens :

                             Usons ma mie de notre plaisir / Vivons la vie et notre désir[9].

     

    Rome Deguergue

     

     


        Lingeries  p. 28

        Jarretelles  p. 42

        Les amants de Vérone p. 31

        Qui ne meurt d'aimer p. 19

        Infiniment sentimental p. 20

        Ô Femme p. 11

        Écrire p. 15

        Femme noire p. 41

        Les baisers  p. 46

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